Écrire sa vie, inventer le monde

Je vous attends du  12  au  17  juillet à la Distylerie à Fleurville en Bourgogne pour une semaine d’écriture intensive.

Vous pouvez trouver ici tous les détails nécessaires à l’inscription.

Écrire sur soi, c’est écrire sur le monde, écrire sur le monde, c’est écrire sur soi. Quand j’invente une histoire, je parle de moi, quand j’écris ma vie, mon histoire sera en partie une invention qui comblera les vides et les déformations de ma mémoire. C’est autour de ces deux équations que va se déployer cette semaine d’atelier ouverte aux projets de nouvelles, de contes, de romans, mais aussi de récits de vie, qu’il s’agisse de biographies ou d’autobiographies.

Comment articuler ce que j’ai vécu et ce que j’imagine ? Comment importer des éléments de ma vie dans la fiction ? Quelles transformations vont-ils subir ? Quelle place faire aux autres dans mon texte ? Comment écrire autour de mes proches ? Comment les intégrer dans mon projet d’écriture ? Comment inventer à partir de celle ou de celui que je suis ? Comment construire quelqu’un ou quelque chose qui, en apparence, ne me ressemble pas ?

Durant cette semaine, des plages d’écriture vont alterner avec des périodes de partage au sujet des textes rédigés : les thématiques et les questions évoquées par le récit d’un des participants seront utilisées à tour de rôle pour nourrir la réflexion au sujet des textes nés en parallèle. Dans un second temps, des documents permettront de creuser certains des aspects évoqués lors des discussions autour des textes nés au bord de la Saône et viendront compléter l’apport théorique.

Né à Lausanne en 1975, Pierre Fankhauser a suivi des études de lettres et de sciences sociales à l’UNIL. Il a ensuite travaillé en tant que journaliste culturel à L’Hebdo et comme professeur de littérature française au gymnase. Parti vivre quelques années en Argentine, il s’y consacre à l’écriture et à la traduction de romans tout en se formant à l’écriture de scénarios à l’Université de Buenos Aires. C’est à son retour en Suisse que Pierre Fankhauser publie son premier roman, Sirius (BSN Press, 2014). En 2018, son recueil poétique La Visée a reçu le prix de l’Association Tirage limité. En 2019 paraissent coup sur coup trois ouvrages chez BSN Press: Ruptures, sa deuxième traduction de l’auteur argentin Ariel Bermani, Abécédaire, sa traduction d’un recueil du poète chilien Pablo Jofré et Bergstamm, son deuxième roman autour de l’écrivain Jacques Chessex. Dans le cadre de l’association Tulalu !?, il organise des rencontres littéraires mensuelles en parallèle des enseignements qu’il prodigue à l’Institut littéraire suisse.

Vous trouverez ici les photos et textes des lectures du dernier soir de ce stage 2019

Le récit de la semaine d’écriture d’une stagiaire de 2018 est à lire sur https://déjeunersouslapluie.com