Pierre Fankhauser

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L’histoire sous l’histoire

Venez passer une semaine en Bourgogne du 2 au 7 juillet ou du 13 au 18 août et découvrir l’histoire sous votre histoire dans le cadre on ne peut plus inspirant de la Distylerie!

Voilà des mois, des années que vous rassemblez des notes et des morceaux de textes parce que vous avez envie de raconter une histoire : celle de votre famille, le récit d’un voyage, une épopée dans un monde imaginaire ou peut-être une enquête policière. Quelle que soit la forme que souhaite prendre ce que vous voulez raconter, quelque chose vous pousse à le faire, une histoire sous l’histoire : c’est elle que je vous propose de découvrir durant cette semaine.

Pour commencer, il va falloir vous lancer dans le vide, dans l’inconnu, oublier tout ce que vous avez écrit jusqu’à présent pour découvrir le cœur de votre projet. Durant cette première partie, nous allons nous laisser sentir, en découvrant d’autres manières d’écrire que celle qu’on connait d’habitude : une phrase, une autre phrase, encore une autre et un nouveau paragraphe. Nous apprendrons à suivre nos intuitions en passant du temps à ne pas écrire, à marcher, à méditer, à dessiner, à laisser les mots faire leur chemin en nous avant de les éparpiller sur une page et de les rassembler comme ils le demandent, que ce soit avec des flèches, sous forme de listes ou d’une autre façon qui s’imposera.

En effet, chaque texte sait comment il veut être écrit et nous le dit, phrase après phrase, mais c’est en général nous qui sommes durs d’oreille. Alors, dans un deuxième temps, une fois notre écoute affinée, l’histoire sous l’histoire prendra forme et tout ce qui était déjà là, nos notes, nos extraits, nos morceaux de chapitres, trouvera sa place de lui-même. Nous passerons du temps à écrire avec cette énergie et cette clarté nouvelles, nous nous lirons des extraits avant de partager nos questions et nos découvertes.

Pour plus d’infos et pour vous inscrire, rendez-vous sur le site de la Distylerie.

En suivant ce lien, vous trouvez les photos et textes des lectures du dernier soir du stage 2019 et le récit de la semaine d’écriture d’une stagiaire de 2018 est à lire sur le blog déjeunersouslapluie!

Photo © Kristopher Roller

Se lancer dans l’écriture

Le weekend des 5 et 6 novembre de 10h à 17h, je vous invite à vous lancer dans l’écriture grâce aux formations proposées par l’Université populaire de Lausanne!

Durant ce weekend d’introduction, différents exercices d’écriture vous seront proposés pour vous aider à vaincre vos blocages et à vous lancer dans l’écriture.

Les problèmes principaux auxquels vous pouvez être confronté viennent souvent de limites psychologiques que vous vous mettez vous-même par rapport à l’écriture (ce n’est pas fait pour moi, je ne suis pas écrivain, tout a déjà été écrit, etc.), il s’agit donc en priorité de vous donner confiance dans le fait que chacun a quelque chose à dire et que, s’il faut naturellement apprendre des techniques pratiques, l’écriture est à votre portée.

Au travers de propositions d’écriture et grâce à un partage bienveillant autour des textes, vous devriez avoir, à la fin de ce weekend, les outils pour vous lancer dans le projet littéraire qui vous habite et, surtout, vous sentir la liberté de le faire.

Pour plus de détails, rendez-vous sur le site de l’UPL.

Photo © Dariusz Sankowski

L’entrée en poésie

Certains disent qu’on entre en poésie comme on entre en religion, ce n’est pas cette idée qui va servir de fil rouge à cet atelier. Entrer en poésie, c’est d’abord se mettre en disponibilité à soi, au monde et aux mots. C’est à la fois laisser aller hors de soi ce qui veut prendre la parole et laisser le poème dire de manière de plus en plus claire et de plus en plus forte comment il veut être écrit.

On l’aura compris, il ne s’agira pas ici d’appliquer des recettes, de compter des pieds ou d’évaluer la richesse des rimes, mais plutôt de sentir comment rendre plus fluide le dialogue entre ce qui veut se dire en nous et les mots qui se posent sur la page, comment rendre plus fluide cet autre dialogue entre les mots qui sont déjà posés, entre leurs sens et leurs sons.

Durant ce weekend, beaucoup de vers seront écrits, raturés, repris, lus pour soi, lus aux autres, commentés au sein du groupe, améliorés ou laissés de côté. Peut-être qu’il y aura une balade dans le quartier, peut-être un moment de silence ou de médiation: tout ce qui pourra favoriser l’éclosion de ces poèmes qui étaient déjà là, prêts à voir le jour, et qui n’attendaient que le moment opportun.

Cet atelier se déroulera sur deux jours, samedi 8 et dimanche 9 octobre de 10h à 17h, dans les locaux de l’Université populaire de Lausanne, Escaliers du Marché 25 à Lausanne. Le nombre de ses participants sera limité à huit pour favoriser la qualité des échanges et son prix est de 350 francs.

Pour plus d’informations et pour vous inscrire, merci de vous rendre sur le site de l’Université populaire de Lausanne.

Merci à Francine Howald pour son article sur le dernier atelier poésie à la librairie Molly&Bloom!

Photo © Shelby Miller

Poser des mots le long des crêtes

Atelier d’écriture chez Geneviève Bille dimanche 10 juillet: je me réjouis de vous y retrouver pour poser des mots le long des crêtes! Toutes les infos ci-dessous:

Un roman en chantier

Le 4 décembre dernier, la Bibliothèque d’Yverdon-les-Bains m’a invité pour présenter le chantier des Voleurs de diamants. Voici quelques extraits de la rencontre filmés et montés par Miguel Moura!

Trouver mon ton

Le weekend des 21 et 22 mai, rendez-vous de 10h à 17h dans les locaux de l’Université populaire de Lausanne, Escaliers du Marché 25 à Lausanne, pour apprivoiser le ton de votre écriture.

La question du ton est l’une des plus insaisissables de la création littéraire. Qu’est-ce qui peut bien rendre un ton personnel, original, vrai, inoubliable? Comment trouver le ton qui correspond à ce que je cherche à écrire? Le ton qui correspond à celle ou à celui que je suis? Dans quelle direction chercher la justesse qui semble m’échapper phrase après phrase? Comment reconnaître les indices qui me montrent que je suis sur le bon chemin? Chaque texte sait comment il veut être écrit: comment apprendre à mieux lui tendre l’oreille?

Ce weekend s’articulera autour de deux axes: le ton des autres et le vôtre. En effet, nous ferons des allers et retours entre, d’une part, différents extraits de textes d’auteurs au ton très typé et, d’autre part, des propositions d’écriture qui vous enverront dans différentes directions stylistiques. A vous, ensuite, de sentir ceux parmi ces univers qui vous correspondront le mieux, univers qui pourront dès lors nourrir et baliser la suite de votre recherche artistique.

Si les conditions sanitaires ne permettent pas de se retrouver en présentiel, cet atelier sera donné en ligne. Le prix de l’atelier est de 350.– francs.

Pour plus d’informations et pour s’inscrire, aller sur le site de l’Université populaire de Lausanne!

Photo © Andrew Seaman

L’entrée en poésie

Cet atelier se déroulera sur deux jours, samedi 28 et dimanche 29 mai de 10h à 17h, dans les locaux de l’Université populaire de Lausanne, Escaliers du Marché 25 à Lausanne. Le nombre de ses participants sera limité à huit pour favoriser la qualité des échanges et son prix est de 350 francs.

Pour plus d’informations et pour vous inscrire, merci de vous rendre sur le site de l’Université populaire de Lausanne.

Merci à Francine Howald pour son article sur le dernier atelier poésie à la librairie Molly&Bloom!

Photo © Shelby Miller

Donner sa forme à mon projet littéraire

Je vous donne rendez-vous du 3 au 8 juillet à la Distylerie, en Bourgogne, pour donner sa forme à votre projet littéraire au bord de la Saône.

Le travail d’écriture repose en grande partie sur l’intuition, sur la connexion avec des vérités intérieures qui n’ont souvent pas encore de mots pour exister : une grande partie de votre travail d’auteur consiste non seulement à découvrir comment reconnaître ces vérités, mais aussi à trouver les mots qui leur correspondent le mieux. En effet, chaque texte sait comment il veut être écrit : apprendre à lui tendre l’oreille est une étape fondamentale du processus créatif, mais c’est une aptitude qui s’acquiert de page en page et il faut bien commencer quelque part.

Deux approches principales sont possibles. La première est de privilégier vos personnages, de les fouiller, d’en développer leur complexité : de cette manière, vous leur faites vivre une aventure et vous la découvrez à leurs côtés et grâce à eux. Si vous choisissez la seconde, plus rationnelle, vous vous concentrez sur la construction d’une intrigue à la fois dynamique, cohérente et riche en rebondissements : vos personnages découlent de l’histoire que vous racontez. Dans la pratique, la rédaction d’un texte oscille sans arrêt entre ces deux manières d’entrer dans l’histoire.

Ouvert à toutes et à tous, cet atelier de cinq jours vous donnera l’occasion de chercher des pistes pour faire progresser votre projet littéraire en cours. Différentes propositions d’écriture vous permettront d’aborder sous un nouvel angle ces scènes que vous avez déjà écrites ou qui vous trottent dans la tête sans que vous ne sachiez encore comment les rassembler sur la page. Nous ouvrirons ensemble une série de portes sur votre texte et ce sera à vous de sentir celles qui vous seront les plus utiles pour enfin donner à ce projet qui vous habite la forme qu’il réclame depuis si longtemps.

Pour plus d’informations, c’est par ici.

Pour vous inscrire, c’est par là.

Vous trouverez ici les photos de l’atelier de 2020, celles de l’atelier de 2019 ainsi que le récit de la semaine d’écriture d’une stagiaire de 2018.

Dans les rouages des scènes

Je vous attends du 14 au 19 août à la Distylerie à Fleurville en Bourgogne pour une semaine d’écriture intensive. Vous pouvez trouver ici tous les détails nécessaires à l’inscription.

La scène, c’est l’une des unités de base du récit, pas seulement au théâtre et au cinéma, mais aussi dans les romans, les nouvelles et les histoires de vies. Comprendre sa construction, son importance propre, sa dynamique, son rythme, la manière dont elle va se tresser avec celles qui la précèdent et celles qui la suivent est capital pour donner au texte à la fois sa fluidité et sa tension, pour lui permettre d’aiguiser la curiosité du lecteur pour ce qui se déroule à travers les pages.

Dans cet atelier, il sera question d’horlogerie fine : nous observerons à la loupe les minuscules rouages qui constituent la scène – le ton, les dialogues, la description, le comportement des personnages, le rythme, l’ordre dans lequel donner les informations au lecteur – pour mieux comprendre leurs mécanismes et mieux savoir où chercher les grains de sable quand l’ensemble se grippe. Parfois, pour filer une autre métaphore, nous irons soulever le capot de plusieurs livres pour entendre le ronronnement ou le rugissement de quelques moteurs scéniques.

Durant cette semaine, des plages d’écriture vont alterner avec des périodes de partage autour des scènes que nous allons façonner. À partir de ce qui fonctionne dans chacune des scènes et ce qui ne fonctionne pas, nous ferons certaines constatations qui nous serviront à leur donner plus de force et d’efficacité en découvrant sur quels curseurs jouer pour obtenir les effets voulus. Dans un second temps, des documents permettront de creuser certains des aspects évoqués et viendront compléter l’apport théorique.

Vous trouverez ici les photos de l’atelier de 2020, celles de l’atelier de 2019 ainsi que le récit de la semaine d’écriture d’une stagiaire de 2018

Présentation du chantier de Voleurs de diamants

La Bibliothèque d’Yverdon m’invite à présenter le chantier de Voleurs de diamants, mon roman en cours d’écriture pour lequel j’ai reçu cette année une Bourse à l’écriture du Canton de Vaud. La rencontre aura lieu samedi 4 décembre de 10h30 à midi dans le cadre d’une exposition intitulée Mes proches rassemblant des témoignages d’artistes qui parlent de ceux qui les entourent à travers des livres, des films et des jeux vidéos qu’on peut voir du 3 novembre au 2 décembre à l’accueil.

Voleurs de diamants explore l’histoire de mon père, un père journaliste à la NZZ et politicien, qui se rêvait écrivain dans sa jeunesse, un père qui menait une double vie entre sa famille zurichoise et la mienne. Je me réjouis de partager ce moment avec vous autour d’un café et d’un croissant. Pour plus d’infos, c’est par ici!

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